Un enjeu de santé publique
Réduire les inégalités de genre en santé, c’est améliorer la santé pour la société
Au cœur des politiques de santé
La santé des femmes est bien plus qu’un sujet d’équité : c’est un indicateur de la performance globale de notre système de soins.
Lorsqu’une moitié de la population est moins bien diagnostiquée, moins bien prise en charge ou insuffisamment représentée dans la recherche, c’est toute la santé publique qui perd en efficacité.
Les femmes sont de plus encore majoritairement en charge des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de vulnérabilité.
Agir pour la santé des femmes, c’est donc renforcer la qualité, la pertinence et la durabilité de la santé pour toutes et tous.
Les chiffres clés
Des conséquences collectives et mesurables
Les inégalités de santé liées au genre ont un impact direct sur la société dans son ensemble.
Certaines pathologies féminines, souvent sous-diagnostiquées ou mal prises en charge, entraînent des coûts humains et économiques considérables.
L’endométriose, par exemple, représente près de 10 milliards d’euros par an en France, entre soins, absentéisme et perte de revenus.
Ces chiffres révèlent une perte de chance pour des millions de femmes et une inefficience globale du système.
Réduire ces écarts, c’est améliorer la prévention, la qualité des parcours de soins et la soutenabilité du modèle de santé publique.
Un enjeu de connaissances et d’efficacité
Sans données différenciées selon le sexe et le genre, impossible d’adapter la recherche, les traitements ou les politiques publiques.
Pendant trop longtemps, les femmes ont été sous-représentées dans les études cliniques, rendant certains protocoles ou médicaments moins efficaces, voire risqués pour elles.
Le Living Lab Santé des Femmes agit concrètement sur ce point : évaluer, produire et partager des données d’usage réelles, avec la contribution des patientes, des chercheurs et des professionnels.
C’est cette approche qui permet de transformer les biais en leviers d’amélioration pour tout le système de santé.
Une reconnaissance institutionnelle en marche
La santé des femmes est désormais reconnue comme une priorité nationale et européenne.
Le Plan Santé des Femmes 2024–2030 en France et la Stratégie européenne pour l’égalité 2020–2025 imposent la prise en compte du genre dans la recherche, la prévention et les politiques publiques.
Les stratégies nationales endométriose, fertilité et lutte contre les violences faites aux femmes sont des signes d’une société enfin prête à avancer.
Mais pour que ces engagements deviennent réalité, le terrain doit suivre : les innovations doivent être testées, évaluées, adaptées.
C’est là qu’intervient le Living Lab : un outil public et scientifique au service de la mise en œuvre concrète de ces politiques.
Ensemble, faisons avancer la santé des femmes
Chaque projet, chaque partenariat, chaque donnée partagée contribue à faire bouger les lignes.
Ensemble, nous affirmons une conviction commune : la santé des femmes n’est pas une thématique parmi d’autres, mais une priorité de santé publique et la démonstration d’un engagement de société et de progrès à soutenir sur le long terme. Le Living Lab Santé des Femmes est un appel à agir, à innover et à penser la médecine de demain par, avec et pour toutes.
Soutenir le Living Lab Santé des Femmes, c’est participer à une transformation durable de la santé publique.
