Les spécificités de la santé féminine

Comprendre les différences biologiques, sociales et médicales qui influencent la santé des femmes.

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Une approche différenciée nécessaire

Les connaissances scientifiques le confirment : le sexe biologique et le genre influencent directement la santé.
Ils interviennent dans la prévalence des maladies, la manifestation des symptômes, la réponse aux traitements et même la perception de la douleur.

Reconnaître ces spécificités, c’est améliorer la précision du diagnostic, l’efficacité des soins et la qualité de vie des patientes.

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« Les femmes ne peuvent et ne doivent pas être soignées de la même manière que les hommes »

Les chiffres clés

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70% des personnes atteintes de maladies auto-immunes sont des femmes. (Inserm,2023)
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35% des décès féminins sont dus aux maladies cardiovasculaires. (Santé publique France, 2022)
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1 femmes sur 2 rapporte une douleur chronique au cours de sa vie. (Livre Blanc Santé des Femmes, 2025)
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1 femme sur 3 dans le monde a subi des violences physiques ou sexuelles. (OMS, 2023)
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51 % des femmes estiment que leurs symptômes ont déjà été minimisés ou non pris au sérieux parce qu’elles sont des femmes
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49 % des femmes reconnaissent sous-estimer elles-mêmes leur niveau de douleur. (Baromètre FHF x Ipsos)
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Des différences biologiques et physiologiques

Les variations hormonales tout au long de la vie (puberté, grossesse, ménopause) influencent le métabolisme, le système immunitaire et la réponse aux traitements.
Certaines pathologies, comme les maladies auto-immunes, touchent plus fréquemment les femmes, tandis que d’autres, comme les maladies cardiovasculaires, se manifestent par des symptômes différents de ceux observés chez les hommes.

Ces différences nécessitent des approches de recherche, de diagnostic et de prévention adaptées, dès les études pré-cliniques et ceci à chaque étape de la vie biologique et sociale :

  • Adolescence et puberté : éducation à la santé, prévention et repérage précoce.
  • Vie reproductive : contraception, maternité, santé gynécologique et psychologique.
  • Ménopause et vieillissement : dépistage des maladies chroniques, accompagnement du bien vieillir.

Une médecine plus efficace passe par une meilleure compréhension de ces transitions physiologiques et sociales.

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Des déterminants sociaux à prendre en compte

La santé des femmes ne se définit pas seulement par la biologie.

Les conditions de vie, de travail, et les inégalités socio-économiques ont un impact direct sur la santé.

Les femmes sont plus exposées à la précarité, à la charge mentale, et renoncent plus souvent à des soins pour des raisons financières.

De même, les violences physiques, psychologiques ou sexuelles représentent un facteur majeur de vulnérabilité, avec des répercussions durables sur la santé physique et mentale.

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Une connaissance des biais culturels de genre

Une approche collaborative, pluridisciplinaire et centrée sur les patientes est indispensable pour que ces aspects soient pris en compte.

Notre équipe peut vous accompagner pour intégrer ces aspects.

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